Ce mercredi midi a été un peu spécial : je me suis bien fait un bento pour aujourd’hui, mais pas pour le manger.
Mon collègue Guy Tarel, photographe -entre autre -, avait envie de s’essayer à la nature morte et la photo culinaire… histoire de changer ses portraits de mannequins 
Je me suis donc lancée hier soir dans la confection d’un bento qui me semblerait sympa à photographier… Le tout dans ma toute nouvelle boite achetée chez Komikku hier !
Côté boite, il s’agit d’un modèle de la nouvelle série « Kimono Hana« , en modèle 750ml. Elle me plaisait bien par sa forme spécifique (de fleur… ou de tourteau sans pattes :p), son couvercle joliment décoré, son étanchéité. En, plus un format 750ml peut aussi bien servir à Seb que moi en cas de grosse faim. Parfait pour remplacer le bento Deli (ancienne version), qui n’est décidément pas assez étanche pour ma cuisine -_-
Côté menu, je me suis focalisée sur un étage « principal », à base de grosses nouilles udon sautées aux légumes. Ca m’a permis de mettre en avant des légumes qu’on voit peu dans nos plats habituellement, et qui amuseraient Guy : champignons enokitake, et pousses de bambou.
Pour la viande, des ailes de poulet caramélisées me semblait pas mal pour avoir un air « savoureux », et travailler sur l’aspect brillant de la peau grillée. Et une pointe de couleur verte avec la ciboule pour rehausser le tout.
Pour le second étage, j’ai misé sur un mélange de couleurs : melon, radis, gingembre mariné « gari », et salade de haricots blancs et algues un peu sucré (trouvés au rayon tsukemono chez ACE Opera).
Maintenant, la session photo. Guy avait préparé dans la salle de réunion / repos / repas un mini studio : un meuble bas pour poser le bento, un réflecteur maison à base de carton et feuilles blanches, un parapluie et un flash cobra avec déclencheur à distance.
Côté matériel, il utilise un Nikkon D700, avec un objectif à focale fixe 2.8 macro / 105mm Sigma.
Après plusieurs minutes de réglage pour la luminosité, la plupart des photos ont été prise en f9.0 – 1/100 sec – iso 200.
Niveau montage du studio, il met derrière le sujet le flash sur un pied et le parapluie. Le réflecteur permet de donner un peu de lumière sur le côté.
Voilà pour le côté technique.
Après 30-45 minutes de shoot, on a sortie 2 ou 3 photos pas mal… mais il faut avouer qu’en mode studio chaque micro détail de mise en scène compte.
On a modifié plusieurs fois la position des ailes de poulet, caché ou non le bout d’os qui faisait trop glauque, déplacé la ciboule qui donne la touche de couleur, ainsi que des bouts de poivron rouge à différents endroits pour construire l’image, bouger le couvercle pour laisser apparaître le champignon, le poulet…
Bref, au final pas mal de boulot… on imagine aisement que certains photographes culinaires pro mettent 5h pour obtenir l’effet qu’ils souhaitent. Et encore, le bento ici est encore mangeable, car dans les studio pro ils enduisent la nourriture de différentes matières pour les matifier ou rendre plus brillants (laque, blanc d’oeuf, miel…).
Côté résultat, je suis assez contente ! Guy aussi semble satisfait de sa première expérience en mode « nature morte ». Normalement vendredi prochain on remet ça… cette fois j’ai ordre de faire dans le plus coloré et estival : il va falloir que je me creuse